Kouchner nommé ministre en Israël

Publié le par DRZZ - info

Mardi 30 juin 2009

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Petit billet d’humeur à Monsieur Sarkozy   -   Monsieur Sarkozy,  c’est la goutte qui fait déborder le vase,  car depuis hier soir lundi 29 juin,  je sais que (information diffusée par Channel Two et reprise par Barak Ravid sur haaretz.com) vous avez conseillé au Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu – reçu mercredi 24 juin par vous à l’Elysée – de se débarrasser de son ministre des Affaires étrangères,  Avigdor Lieberman.  Depuis hier soir lundi 29 juin je sais – aussi – que vous avez comparé le ministre israélien des Affaires étrangères,  Avigdor Lieberman à Jean-Marie Le Pen.

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Depuis hier soir lundi 29 juin je sais – également – que vous avez affirmé à Netanyahu, en accompagnant vos paroles d’un geste de la main en signe de repoussoir :  « Sortez-le (ndmg :  Avigdor Lieberman) du gouvernement et remplacez le par Livni. Avec elle et Ehud Barak vous pouvez créer l’histoire. J’ai toujours reçu les chefs de la diplomatie israélienne. J’ai beaucoup apprécié ici à l’Elysée Tzipi Livni, mais celui-là (ndmg :  Avigdor Lieberman) je ne peux pas ! ».

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Monsieur Sarkozy,  je reviendrai sur votre stupéfiante et ridicule ingérence dans les affaires intérieures de la démocratie israélienne lorsque j’aurai le temps.  Et à cet effet,  Monsieur Sarkozy,  je vous posterai,  en temps voulu,  une lettre ouverte,  en ma qualité de Français de l’étranger.  Et je ferai en sorte que cette lettre soit lue par ceux qui,  comme moi,  ont voté pour vous et vous ont ainsi accordé leur confiance.  Confiance que vous trahissez depuis deux ans de façon incroyablement désinvolte,  grossière et,  surtout,  infantile (dans la foulée voulez-vous nommer Kouchner ministre israélien des Affaires étrangères ?).  Certes,  vous êtes locataire de l’Elysée (sans payer le loyer).  Mais vous n’êtes pas président des Français.  Car on ne peut à la fois trahir et présider.  Vous avez parlé à Netanyahu de créer l’histoire alors que la votre est dérisoire.  Nous y reviendrons.  Jean-Edern Hallier n’aimait pas Giscard (« Lettre ouverte au colin froid »).  Moi c’est vous que je n’aime pas.

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