PREMIER CONGRES SIONISTE il y a 110 ans

Publié le par C.D.E.C.



Théodore Herzl (1860 – 1904)
Le père du sionisme politique
"Si vous le voulez, ce ne sera pas un rêve…" Théodore Herzl
En 1882, à l’université de Vienne, où il prépare un doctorat de Droit, Herzl est
confronté pour la première fois à l’antisémitisme. Cette expérience va
déterminer le reste de sa vie ainsi que celle du peuple juif.
Correspondant à Paris de la Neue Freie Presse, il "couvre" l’Affaire Dreyfus.
En attendant les " Mort aux juifs" qui saluent la dégradation du Capitaine,
dans la cour des Invalides, il se convainc que seule la création d’un Etat juif
mettra un terme aux persécutions antisémites.
Chronologie
2 mai 1860 : naissance de Théodore Herzl.
1866 :

Le premier congrès sioniste mondial:
Bâle, septembre 1897
Les fondements de l’Etat Juif
Convoqué par Théodore Herzl (1860-
1904), le premier congrès sioniste
mondial adopte le « programme de Bâle »
et institue l’Organisation sioniste
mondiale.

A l’origine, ce congrès doit avoir lieu à Munich, en Bavière. En raison de l’opposition de dirigeants
de la communauté juive munichoise, orthodoxe et réformiste, les organisateurs de ce congrès
choisissent Bâle, en Suisse.
Présidé par Theodore Herzl, le congrès accueille du 29 au 31 août 1897 environ 200 participants,
dont 17 femmes dénuées du droit de vote. Un droit qui leur est accordé lors du 2e Congrès sioniste
mondial (Bâle, 1898). Les participants viennent d’une quinzaine de pays.
Nathan Birnbaum (1864-1908) et David Farbstein (1868-1953) évoquent les aspects
sociologiques et économiques du mouvement sioniste. Max Bodenheimer fait part des nombreux
plans suggérés. Il propose la création d’une banque et d’un Fonds national.
Moshe Schnirer estime qu’aucune immigration en Palestine ne doit être entreprise avant que la
«garantie juridique et la reconnaissance internationale» ne soient accordées conformément aux
buts du mouvement. Kaminka établit un bilan de la colonisation.
Adam Rosenberg de New York parle des conditions générales en Palestine et Marcus
Ehrenpreis de la langue hébraïque. Le professeur Shapira demande la fondation d’une université
hébraïque en Palestine.
Ce congrès fonde l’Organisation sioniste mondiale dont le président élu est Herzl, et le viceprésident
Max Nordau. Entre les congrès, il est convenu qu’agissent deux instances du
mouvement sioniste : le comité des actions internes (Inneres Aktionskomitee) et le comité des
actions plus importantes.
Adopté à l’issue de ce congrès, le programme de Bâle énonce :
« Le sionisme aspire à établir en Palestine, pour le peuple juif, un foyer garanti par le droit public. A
cette fin, le congrès envisage les moyens suivants :
1. L’encouragement de l’implantation en Palestine des travailleurs agricoles, ouvriers et artisans juifs.
2. L’unification et l’organisation de communautés juives dans des groupes généraux et locaux
conformément aux lois de leurs pays respectifs.
3. Le renforcement de sa conscience juive et de la conscience nationale.
4. La préparation d’actions afin d’obtenir l’accord des divers gouvernements, nécessaires à
l’accomplissement du but du sionisme ».

Publié dans RELIGION ET HISTOIRE

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