TANYA : 5 Sivan 5769 (49ème jour du Omer)

Publié le par ADMOUR

Tanya :

Chaar Hayi'houd Vehaemouna: Introduction
'Hinou'h Katan
La façon d'éduquer, enseignée par le roi Chlomo, dans le livre des Proverbes, est la suivante:
"Eduque le jeune selon sa voie, même quand il vieillira, il ne s'en écartera pas".
Quel intérêt y a-t-il, à ce qu'en vieillissant, on ne s'écarte pas de la voie dans laquelle on a été éduqué?
L'explication est la suivante: Le service de D.ieu est le résultat de l'amour et de la crainte que l'on ressent envers Lui.
Il existe deux niveaux d'amours de D.ieu.
1/ L'amour d'un niveau élevé
Cet amour ne concerne que les Tsadikim qui ont su dominer la matérialité de leur corps, et dont l'âme désire constamment D.ieu. Cet amour est appelé "Ahava Betaanouguim"
(l'amour dans les plaisirs), et le Tsadik le reçoit d'en haut, en cadeau.
2/ L'amour qui concerne chaque Juif, y compris celui qui débute dans son service de D.ieu, et est donc appelé "jeune". Cet amour-là ne vient pas d'en haut, mais doit au contraire être "fait" et formé dans le coeur de l'homme, par la réflexion sur la grandeur de D.ieu. D'une part, une réflexion d'ordre général sur le fait que D.ieu est notre vie. D'autre part, une réflexion plus particulière sur la grandeur de D.ieu et sur l'amour dont il fait preuve envers Son peuple, Israël.

Le Tsadik s'élève de niveau en niveau dans son service de D.ieu.
Lors du passage d'un niveau à un autre, lorsque le Tsadik a déjà quitté son niveau d'origine mais n'a pas encore atteint son niveau d'arrivée, celui-ci devra alors se servir de l'amour du plus bas niveau (l'amour qui vient de la réflexion, comme à l'époque où il était "jeune" et débutait dans son service de D.ieu).

Rambam :

Mitsva négative N° 64 :
Il nous est interdit de mettre en doute les promesses et les menaces de sanctions de l'Eternel, rapportées par Ses prophètes, en les mettant en doute alors que nous avons la preuve que ces derniers sont de vrais prophètes.
Mitsva positive N° 8 :
C'est l'ordre qui nous a été enjoint de ressembler à D.ieu autant que nous le pouvons.
Mitsva positive N° 6 :
Il s'agit du commandement qui nous a été enjoint de rechercher la compagnie des Sages instruits dans la Torah, de se lier avec eux et de s'associer à eux, que ce soit lors de repas, ou dans les affaires, de sorte que nous parvenions ainsi à les imiter et à adhérer à leur profession de foi.
Mitsva positive N° 206 :
Il s'agit du commandement qui nous incombe de nous aimer les uns les autres comme nous nous aimons nous-mêmes.

Hayom Yom :

A la veille de Chavouot 5557 (1797), l'Admour Hazaken donna l'explication suivante:
«"Vous vous sanctifierez aujourd'hui et demain", ceci vient d'en haut. Par contre, "vous laverez vos vêtements" doit être effectué par chacun.»
Ce fut là tout le discours. Le Tséma'h Tsédek expliqua:
«Le Précepte "Vous vous sanctifierez" fut édicté par D.ieu à Moché et, dans chaque génération, il y a un équivalent de Moché, qui peut sanctifier l'aujourd'hui et le demain. Mais, pour cela, il faut tout d'abord "laver vos vêtements", ceux de la pensée, de la parole et de l'action: ceci dépend de chacun.»

Un jour - une hala'ha :

Lois & coutumes de Chavouot (5)
- Tous, hommes, femmes et enfants, même les nourrissons, se rendront à la synagogue vendredi matin 29 mai pour écouter la lecture des Dix Commandements. On marque ainsi l'unité du peuple juif autour de la Torah et on renouvelle l'engagement d'observer ses préceptes.
- On a l'habitude de prendre un repas lacté avant le vrai repas de viande, cette année vendredi midi.
- Vendredi 30 mai, on récite à la synagogue, pendant l'office du matin, la prière de Yizkor pour le souvenir des disparus: on donnera, avant ou après la fête, de l'argent à la Tsedaka pour leur mérite.
- La fête se termine samedi soir 30 mai après 22h47 (heure de Paris).

Délivrance & Machia'h :

En notre temps, après toutes les épreuves traversées, ce temps qui est celui de la génération des «talons de Machia'h», selon le mot du Rabbi Précédent, Machia'h «se tient derrière notre mur» et n'attend que l'achèvement de l'œuvre confiée à notre génération. Si on la compare à celle des générations qui nous ont précédés, cette œuvre est relativement facile. Il appartient donc à chacun de réaliser concrètement les termes du verset : «Le faible dira 'je suis fort'». La seule décision ferme dans ce domaine fait apparaître les forces les plus profondes. Chacun peut donc agir bien plus qu'en des temps ou dans des conditions plus ordinaires.

La Question à un Rav (שאלות ותשובות) :

Question:
Que sont les "Yemeï Tachloumim" de la fête de Chavouot?
Réponse:

Lors de chacune des trois fêtes (Pessa'h, Chavouot et Souccot) on offrait des sacrifices au Beth Hamikdach. Celui qui n'amenait pas son sacrifice le premier jour de la fête de Souccot ou de Pessa'h pouvait l'amener dans les jours suivants jusqu'au dernier jour de Pessa'h ou de Souccot. En revanche, la fête de Chavouot ne dure qu'un seul jour (ndt-deux en dehors d'Israël). C'est pourquoi, des "jours de compensation" (Yemeï Tachloumim) ont été fixés pour la fête de Chavouot entre le 7 Sivan et le 12 Sivan, durant lesquels il est encore possible d'offrir le sacrifice de Chavouot.
Durant les "Yemeï Tachloumim" on ne dit pas Ta'hanoun.
Réponse donnée par le Rav Barou'h Blizinski (chabad.org.il) - Traduction assurée par la rédaction du Toramel

Publié dans RELIGION ET HISTOIRE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article